Le Piratier, l'un des premiers établissements à avoir ouvert dans la zone des Escarnotières, s'est transformé hier après-midi [le 7 septembre 2012] en brasier pour des raisons encore indéterminées.Source : http://www.lunion.presse.fr/article/marne/diapo-video-le-piratier-reduit-en-cendres
Les plus hautes instances du CAPES d'Histoire-géographie ont malgré tout décidé de ne pas annuler la session 2013, et de maintenir les oraux d'admission dans la capitale champenoise.
Mais ce drame a des conséquences insoupçonnées. Alors que l'on parle d'une "crise des vocations" dans l'enseignement, et que Vincent Peillon peine à recruter de nouveaux soldats à envoyer à Créteil, à Maubeuge et à Amiens, on apprenait il y a quelques jours, lors de la parution des résultats de l'admissibilité au CAPES, qu'il y avait moins de candidats admissibles que de postes ouverts. Même si cette information ne concerne pas l'Histoire, la disparition du lieu du gras le plus reconnu et plébiscité de Châlons-en-Champagne constitue une menace supplémentaire sur l'Education Nationale.
Jeudi dernier, le 31 janvier, les enseignants ont répondu en masse à l'appel des syndicats, qui demandent des mesures d'urgence et la réouverture du Piratier, à l'identique.
Guius a annoncé son intention de maintenir le pèlerinage annuel des CAPESiens à Châlons, et viendra se recueillir personnellement sur les lieux de l'attentat fin juin-début juillet 2013. Certains de ses proches ont lancé des accusations à l'encontre des géographes, dont la perfidie n'est plus à démontrer.
En attendant, souvenons-nous de ce lieu du gras qui a nourri tant de générations de CAPESiens...
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