Vous étiez très nombreux (des centaines, environ) à demander quand serait publiée la suite du reportage "En immersion", mais aussi quand nous allions ENFIN parler de frites.
Soyez tous rassurés, c'est aujourd'hui !
En immersion (2)...
... dans l'estomac du CAPESien
- "Le gras, c'est la vie !"
Le CAPESien est soumis à un stress constant, à un rythme de travail phénoménal (enfin ça c'est surtout quand il croit encore qu'il a ses chances, mais le CAPESien expérimenté sait très bien que non !), et à un état dépressif persistant (ça par contre, plus le CAPESien est expérimenté, plus sa dépression est aiguë). Pour tenter d'atténuer ces symptômes existent heureusement des solutions : le gras et le sucre. Une fois encore, je me permets d'insérer ci-dessous un court extrait de Kaamelott (c'est la référence du CAPESien de toute façon, alors ne boudons pas notre plaisir) :
'"Qu’est-ce que c’est que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? […] Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, c’est la vie."
Jean-Christophe Hembert, Kaamelott, Livre II, Corpore sano.
De plus, le gras fait maigrir, et cela a été prouvé scientifiquement. Si, si. Et si la science le dit, c'est que c'est vrai ! "Contrairement aux idées reçues, des médecins suédois ont prouvé qu'une alimentation grasse permettrait de maigrir plus vite... (...) Non seulement on perds (sic) du poids et on le reprend beaucoup moins souvent qu’avec des régimes hypocaloriques, mais on commence à voir émerger des champions olympiques qui suivent ces principes alimentaires. (...) Ceux qui ont d’abord été radiés de l’ordre des médecins, comme le Dr. Rehnquist, ont donc dû présenter les nombreuses preuves scientifiques montrant que ce régime était, en l’état de nos connaissances, parfaitement sain, et qu’une alimentation grasse n’était pas dangereuse pour le cœur. A l’issue d’une longue bataille, ils ont été réintégrés, et leurs méthodes reconnues" (source).
En mangeant gras, non seulement on lutte contre la dépression, mais en plus, on accroît ses chances de décrocher le CAPES d'Histoire-géographie... et on peut même devenir champion olympique !
- Sujet d'ESD : Le gras, objet géographique ? (à partir de l'exemple non limitatif des frites)
On peut en effet spatialiser le gras et les frites en particulier. Pour le CAPESien vivant dans la capitale de la Lorraine (ça c'était pour le rappeler aux Nancéiens, au cas où l'un d'entre eux venait à se perdre par ici), deux lieux sont à citer prioritairement :
- La brasserie Charles Baudelaire, au fond du Saulcy. Vous pouvez y commander tous les jours "un steak frites sauce poivre et un Coca" (NDLR : une bulle pontificale a précisé cette année que la sauce forestière n'était pas une hérésie). Si vous êtes un vrai habitué, les employées de l'établissement vous salueront fort discrètement par votre prénom (n'est-ce pas, "M'sieur Jérémie !" ?). Il est cependant conseillé d'amener vos couverts, si vous ne voulez pas manger du plastique.
- Le Cococabana, près du Saulcy. Là-bas, priorité à l'Américain-mayo-salade (avec un Coca bien sûr). Attention, si vous désirez une baguette, il est conseillé de vous y présenter avant midi. Sinon :
Oh et puis tant qu'on est dans la pub, et comme on a fait plein de photos, on va les utiliser hein !
Comme on peut le voir sur ces photos, il y a même la télévision. Le Coco connaît deux chaînes : BFMTV, si vous voulez suivre l'Affaire DSK... et parfois une chaîne de djeunz, tout à fait curieuse, avec des gens qui dansent bizarrement, mais heureusement, on n'a pas le son, donc ce n'est pas un problème. Mais surtout, la décoration du Coco permet de réviser !
Vous avez évoqué Arles, vous pouvez m'en parler ? Non ? Ah... Elle a été fondée quand ? Vous savez pas ? Par qui ? Pourquoi ? Le programme urbanistique d'Auguste, ça ne vous dit rien ? Bon c'est pas grave, alors parlez moi des arts princiers à Arles à la fin du Moyen-Âge... Vous ne voyez pas non plus ? Bon alors on va passer à autre chose...
A Reims, nous avons sauté sur un restaurant nommé "brasserie", pensant que ce ne serait pas cher. Bon en fait c'était un petit restaurant normal. Voici l'assiette (cet article est trop passionnant mais bon, c'est vous qui l'avez voulu en même temps !) :
Mais l'apogée des oraux du CAPES, c'est bien évidemment la Pizzeria du Corsaire (anciennement Le Piratier). Il ne faut pas vous fier aux fautes d'orthographe figurant sur leur site et sur leur carte. Non, Le Piratier, c'est bien plus que cela, et ça ne peut se résumer qu'en photos !
Nous voilà rassurés, la transformation du Piratier en une Pizzeria n'a pas eu pour conséquence de nous empêcher de manger des frites. De plus, les pizzas semblent contenir une quantité de gras suffisante (mais je n'ai pas été tenté par cette hérésie, c'est le camarade CAPESien déjà admis au CAPES interne - encore bravo à lui - qui y a succombé (facile pour lui, il n'avait plus vraiment besoin de frites pour le lendemain).
Les décors sont toujours aussi somptueux, on ressent bien l'influence du gothique international, c'est vraiment extraordinaire, et on imagine sans difficulté les plus grands artistes de l'époque en train de travailler sur cet édifice, c'est vraiment remarquable. De plus, on remarque sur la photo 3 l'existence d'une galerie absolument fabuleuse, rassemblant les pièces d'orfèvrerie les plus époustouflantes du royaume.
Comment conclure un article si particulier ? On pourrait tenter une conclusion de dissertation ratée (quand on a fait une copie de merde, avec un plan de merde, on n'a pas le courage de soigner sa conclusion, alors on reprend son plan et on le recopie en ajoutant des mots de liaison) : Nous avons vu que le gras c'est la vie, mais aussi que c'est un objet géographique car on peut le spatialiser, comme le montre l'existence de la "route du gras". [Et maintenant, une ouverture débile, pour bien enfoncer le clou de la nullité] L'avenir du gras passe très certainement par son association avec l'alcool.
En effet...
S'il devait y avoir un "Châlons2012", il faudrait sans doute ajouter au gras et au sucre une bonne dose d'alcool, d'antidépresseurs et d'anxiolytiques, le tout bien mélangé...
- La route du gras
A Reims, nous avons sauté sur un restaurant nommé "brasserie", pensant que ce ne serait pas cher. Bon en fait c'était un petit restaurant normal. Voici l'assiette (cet article est trop passionnant mais bon, c'est vous qui l'avez voulu en même temps !) :
Mais l'apogée des oraux du CAPES, c'est bien évidemment la Pizzeria du Corsaire (anciennement Le Piratier). Il ne faut pas vous fier aux fautes d'orthographe figurant sur leur site et sur leur carte. Non, Le Piratier, c'est bien plus que cela, et ça ne peut se résumer qu'en photos !
Nous voilà rassurés, la transformation du Piratier en une Pizzeria n'a pas eu pour conséquence de nous empêcher de manger des frites. De plus, les pizzas semblent contenir une quantité de gras suffisante (mais je n'ai pas été tenté par cette hérésie, c'est le camarade CAPESien déjà admis au CAPES interne - encore bravo à lui - qui y a succombé (facile pour lui, il n'avait plus vraiment besoin de frites pour le lendemain).
Les décors sont toujours aussi somptueux, on ressent bien l'influence du gothique international, c'est vraiment extraordinaire, et on imagine sans difficulté les plus grands artistes de l'époque en train de travailler sur cet édifice, c'est vraiment remarquable. De plus, on remarque sur la photo 3 l'existence d'une galerie absolument fabuleuse, rassemblant les pièces d'orfèvrerie les plus époustouflantes du royaume.
Comment conclure un article si particulier ? On pourrait tenter une conclusion de dissertation ratée (quand on a fait une copie de merde, avec un plan de merde, on n'a pas le courage de soigner sa conclusion, alors on reprend son plan et on le recopie en ajoutant des mots de liaison) : Nous avons vu que le gras c'est la vie, mais aussi que c'est un objet géographique car on peut le spatialiser, comme le montre l'existence de la "route du gras". [Et maintenant, une ouverture débile, pour bien enfoncer le clou de la nullité] L'avenir du gras passe très certainement par son association avec l'alcool.
En effet...
S'il devait y avoir un "Châlons2012", il faudrait sans doute ajouter au gras et au sucre une bonne dose d'alcool, d'antidépresseurs et d'anxiolytiques, le tout bien mélangé...
beurk beurk
RépondreSupprimermiam miam
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